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Rocío Molina / Nouvelle création " Caida del cielo " / Festival Flamenco / Théâtre de Nîmes - Jeudi 12 et vendredi 13 janvier

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  D'entrée, le ton est donné par un tonitruant rock : le spectacle de Rocío Molina, libéré des contraintes, sera très contemporain ou ne sera pas. Après la musique et le bruit... le silence. Roció se roule en boule, s’étale interminablement au sol comme pour exprimer l'origine de son monde, dans la blancheur immaculée de sa robe flamenca. Un tableau jusqu'à la rupture, qui laisse pressentir l'exact contraire, un récital convulsif. Son corps en équilibre célèbre sa féminité sauvage, primitive jusqu’à la nudité. Elle chute, va de bonds en saillies dans une suite de tableaux faits de sombra y sol.

  Elle ose tout l'Esmeralda, nous projette dans des univers africains, des ambiances de cabaret, des transgressions en tout genre : danse du ventre, provoc. sexuelle, bacchanales, burlesque… Pour ramper encore, sa robe flamenca souillée trace le ruban rouge mythique. Avec une musique ad hoc, électrique, bruyante; puis le silence à nouveau. Souvent seule, elle retrouve parfois la guitare et le chant flamencos.

   Rocío, c’est le feu, c’est le chaos mêlés à la lumière, la virtuosité d’un Flamenco transgressif et splendide.

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