L'actualité politique n'est pas de bon augure pour les USA et pour le monde.
Nous récoltons ce que le monde de la finance, abject et sans frontières, sème depuis des lunes : l'enrichissement des plus riches, l'appauvrissement des plus pauvres. Une poignée de multinationales ( grands patrons et actionnaires ) passent des ordres avec pour seul objet le profit à tout prix.
Les conséquences sont multiples et nous marchons sur la tête :
- L'exploitation, le vol des richesses humaines et fossiles des pays pauvres, par ces nouveaux conquistadores sans scrupules, avec la complicité de leurs dirigeants.
- La famine et la terreur qui poussent les Africains à fuir coûte que coûte leurs pays pour être ensuite boutés hors d'Europe par ceux-là mêmes qui sont les acteurs du désastre.
- L'injustice sociale et salariale.
- La délocalisation qui crée un chômage de masse.
- La destruction de notre bleue planète.
- Le grand maelström qui instille conflits, haine, terrorisme, radicalisation religieuse, ostracisme, racisme, xénophobie, peur. Partout. Or la peur fait le lit des extrêmes.
- L'acculturation mise en scène par trop de médias serviles, diffusant souvent, hors Arte et quelques Titres de Presse, des programmes crétins à dessein.
- La désaffection pour la chose publique qui prend la forme, au pire, de l’abstention ou du populisme d’extrême droite et d’extrême gauche, ce qui constitue un réel danger pour les démocraties.
- Enfin et surtout, la capitulation du politique face au monde de l'argent. D'où l'avènement de ce Trump l'Amor. C'est la défaite de l'égalité, de la fraternité et souvent de la liberté. De la Res Publica.
Ce type en est le symbole, il n'est pas un homme politique mais appartient au royaume de la finance.
NB : N'ayant pas fait Sciences-Po, il va de soi que cette réflexion à chaud, incomplète, n'est pas parole d'Évangile et je comprendrais que tel ou tel d'entre ceux qui auront fait l'effort de la lire, puisse la nuancer.
GR