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libéralisme

  • L'économie financière

    Le MAL, c'est la finance

    Selon Touraine, la finance a pris le pas et c'est scandaleux puisqu'elle obéit à des logiques qui écrasent l'homme.

    La financiarisation enrichit une minorité et fabrique en parallèle chômage, exclusion, précarité et insécurité. Je ne prêche pas mais ne vois pas d'autre explication à ces situations inacceptables dans un société moderne.

    L'économie financière est une horreur, notamment quand on sait que les ordres boursiers sont opérés par des ordinateurs sur le monde entier.

    Les écarts de salaire qui étaint de 1 à 20 il y a 20 ou 30 ans sont à présent de 1 à 500. D'où les Porche Cayenne et les CLIO Campus.

    Au sujet des retraites par exemple, on observe une progression vers la financiarisation, on quitte le système solidaire de mutualisation de l'après guerre pour installer un système d'individuation, de financiarisation de sa retraite de sa couverture maladie. Autrement dit ok pour les riches et autres Bobos, dans le baba pour les autres.

    Gauche / droite,  bonnet blanc / blanc bonnet ?

    La financiarisation avec un minimum de correction c'est la droite et la droite ultra-libérale, à la Thatcher, Madelin, etc., fait du profit sa règle d'or. Elle accorde à l'individu la suprématie sur le groupe, oublieuse de la protection sociale et la redistribution des richesses par l'impôt. Elle enrichit une minorité, appauvrit une majorité.

     

    C'est la droite qui détruit le service public, qui feint de gérer le budget de l'état comme un budget familial. 

    La gauche tend à réguler le pouvoir du financier par la mutualisation. Elle place l'homme au centre. En conséquence, au diable les déficits dans les domaines de la maladie, etc. !

    Hors sol

    Une minorité profite et les techno-prophètes sont bien loin de l'humain. Les politiques promettent sans tenir et s'augmentent, et il faut bien admettre qu'une certaine gauche, profère des incantations mais vit dans une bulle. 

     

  • La crise, j'ai quelque idée sur la question

    On marche sur la tête

    Des sociétés dans lesquelles un patron-artisan gagne beaucoup plus qu'un chercheur ou qu'un prof chargé de transmettre savoir et culture, où un ouvrier-maçon, maillon indispensable à la collectivité, gagne des clopinettes quand un agent immobilier gagne des fortunes, quand ce n'est pas celui qui fait mais celui qui gère qui s'enrichit, quand on fait fabriquer à bas coût ailleurs et qu'on ne donne pas ce boulot aux gens, tout dérape.

    Gestion d’entreprise

    Le maître-mot est le profit, on gère un pays comme une entreprise, comme si les hommes étaient des marchandises, du coup tout doit être rentable. Depuis quand une vie doit être rentabilisée !

    L'économie règne en maître

    Nous assistons à la faillite du système financier. L'argent va à l'argent avec des écarts de salaires considérables, comme jamais et ce sont encore les classes moyennes qui vont devoir se serrer la ceinture quand ceux-là même qui ont spéculé, bénéficié des niches fiscales, auront de quoi s'aérer aux Seychelles sans devoir louer leur maison..! 

    Pour un système de type Socialiste

    Ce n'est pas pour autant un plaidoyer pour le système communiste qui nous a fait croire au père Noel, feignant, pour ce qui est des dirigeants, d'ignorer l'avidité des hommes, surtout la leur... Surtout pas de système communiste !  Entre le collectivisme et un pays géré par 30 Fortunes qui distribuent les cartes, flattent leurs électeurs et n’ont nul besoin des autres puisqu’ils sont riches, il y a le Socialisme.

    Le Socialisme s’essaye à réguler l'économie de marché et à mutualiser les ressources par une participation équitable et en défendant l'ensemble des institutions publiques. Le modèle de création de la Sécurité Sociale à la libération est un fleuron de cette philosophie politique. Une avancée sociale en grande voie d'être dénaturée par la logique néo-libérale.

    Le Socialisme est une manière harmonieuse et plus juste de vivre ensemble, utile, voire nécessaire à une majorité des gens de condition modeste. Sans illusion, l’homme étant ce qu’il est. Loin des rêves qu’on devra rechercher ailleurs, du côté des arts par exemple.

    Note d'espoir

    " Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu'ils ne s'endormissent pas. "

     

    socialisme,profit

  • La libido de la conso

     Le triomphe du libéralisme anglais

     Il contamine le monde et c’est le triomphe du diable. L’avidité détruit ce      monde, elle est en partie responsable de la crise. Le Libéralisme à la Tatcher, qui lui survit, croit en l'individu en premier, néglige la protection sociale et la redistribution des richesses par l'impôt. Conséquence directe, il permet à une minorité de s'enrichier et appauvrit la majorité.

    Supercherie de l’économie

    L’économie c’est le règne des intérêts privés et la politique est à leur service. Le politique est sensé réguler ce marché, de faire collectif… Or la vie de la cité, le pétrole, l’environnement, le réchauffement de la planète sont gérés par l'économie, la finance a repris le pas sur la politique. Le politique a abdiqué, c’est la banque qui le remplace. 

    Parallèlement, on assiste au règne affligeant du Bling-bling pour satisfaire l'orgueil, le pouvoir au risque de tout détruire autour de soi, n'est-ce pas le cas de politiques et capitaines d'industrie tels que Sarko, Bill Gates, Berlusconi ? Conséquemment, cela nourrit une compétition excessive, une véritable guerre. 

    Et si la Droite libérale défend les intérêts privés, la Gauche serait bien inspirée de s’en démarquer.

    Dépenser pour ne pas penser

    Le capitalisme puise dans les pulsions et les passions, il flatte l’âme d’en bas. "Les vices privés font la vertu du public", cette formule libérale est une cata : le marchand se fonde sur la libido, le désir de la consommation, le plaisir du Toujours Plus, la jouissance de l’achat. Qui n’a pas son 4x4 et sa Rolleix et sa baraque et sa piscine est un pov’ con.

    Le vice est une vertu... c’est le règne où on peut tout inverser, dans l’info c’est pareil, on est dans la com. On va vite, toujours plus sans penser, réfléchir, on est dans l’instantané, dans le spectaculaire, le sensationnel. On dit n’importe quoi et la rumeur qui vient d’en bas devient vérité.

     Face à l'avidité de la consommation, la Renaissance par la Philo

      "L’élève s’élève", il faut se dégager de l'empreinte de l'autorité quasi-magistrale ou paternaliste de l’économie de marché, prendre de la hauteur, penser, se cultiver pour sortir des basses pulsions. Il faut aller vers un nouvel humanisme pour recentrer la société sur l’homme afin qu’il ne soit plus assujetti aux banques.

     Il faut remettre le travail réflexif à l’honneur, sortir de l’avidité de la   consommation. Penser, être critique cesser d’être consommateur. Paradoxalement, il faut penser par soi même pour être altruiste. Il faut mettre de la philo dans l'Euro coco...