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  • Trump ou le triomphe annoncé de la monarchie financière

    L'actualité politique n'est pas de bon augure pour les USA et pour le monde.


    Nous récoltons ce que le monde de la finance, abject et sans frontières, sème depuis des lunes : l'enrichissement des plus riches, l'appauvrissement des plus pauvres. Une poignée de multinationales ( grands patrons et actionnaires ) passent des ordres avec pour seul objet le profit à tout prix.

    Les conséquences sont multiples et nous marchons sur la tête :
    - L'exploitation, le vol des richesses humaines et fossiles des pays pauvres, par ces nouveaux conquistadores sans scrupules, avec la complicité de leurs dirigeants.

    - La famine et la terreur qui poussent les Africains à fuir coûte que coûte leurs pays pour être ensuite boutés hors d'Europe par ceux-là mêmes qui sont les acteurs du désastre.

    - L'injustice sociale et salariale.

    - La délocalisation qui crée un chômage de masse.
    - La destruction de notre bleue planète.
    - Le grand maelström qui instille conflits, haine, terrorisme, radicalisation religieuse, ostracisme, racisme, xénophobie, peur. Partout. Or la peur fait le lit des extrêmes.
    - L'acculturation mise en scène par trop de médias serviles, diffusant souvent, hors Arte et quelques Titres de Presse, des programmes crétins à dessein.
    - La désaffection pour la chose publique qui prend la forme, au pire, de l’abstention ou du populisme d’extrême droite et d’extrême gauche, ce qui constitue un réel danger pour les démocraties.
    - Enfin et surtout, la capitulation du politique face au monde de l'argent. D'où l'avènement de ce Trump l'Amor. C'est la défaite de l'égalité, de la fraternité et souvent de la liberté. De la Res Publica.
    Ce type en est le symbole, il n'est pas un homme politique mais appartient au royaume de la finance.

    NB : N'ayant pas fait Sciences-Po, il va de soi que cette réflexion à chaud, incomplète, n'est pas parole d'Évangile et je comprendrais que tel ou tel d'entre ceux qui auront fait l'effort de la lire, puisse la nuancer.

    GR

     

  • Rocío Molina / Nouvelle création " Caida del cielo " / Festival Flamenco / Théâtre de Nîmes - Jeudi 12 et vendredi 13 janvier

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      D'entrée, le ton est donné par un tonitruant rock : le spectacle de Rocío Molina, libéré des contraintes, sera très contemporain ou ne sera pas. Après la musique et le bruit... le silence. Roció se roule en boule, s’étale interminablement au sol comme pour exprimer l'origine de son monde, dans la blancheur immaculée de sa robe flamenca. Un tableau jusqu'à la rupture, qui laisse pressentir l'exact contraire, un récital convulsif. Son corps en équilibre célèbre sa féminité sauvage, primitive jusqu’à la nudité. Elle chute, va de bonds en saillies dans une suite de tableaux faits de sombra y sol.

      Elle ose tout l'Esmeralda, nous projette dans des univers africains, des ambiances de cabaret, des transgressions en tout genre : danse du ventre, provoc. sexuelle, bacchanales, burlesque… Pour ramper encore, sa robe flamenca souillée trace le ruban rouge mythique. Avec une musique ad hoc, électrique, bruyante; puis le silence à nouveau. Souvent seule, elle retrouve parfois la guitare et le chant flamencos.

       Rocío, c’est le feu, c’est le chaos mêlés à la lumière, la virtuosité d’un Flamenco transgressif et splendide.

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