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Société - Page 5

  • Gaffe au jeu de dupes

    A la commande le capitalisme financier, ses grands patrons, les conseils d’administrations et les actionnaires.

    A la manœuvre les technocrates de l’ombre, Enarques, polytechniciens et autres crânes d’œuf.

    En vitrine, les leaders, bras armés des premiers, avec une surexposition de l’ego qui occupe l'espace médiatique, sollicite le regard du public et les attentions de toute une presse occultant en cela les vrais problèmes des français moyens... Se faisant l'écho à longueur de colonnes et de diffusions télé, de considérations subalternes.

    Est-il imbécile de penser que les sondages notamment, sont des alibis qui focalisent la grande majorité des media sur les produits étalés en vitrine, sur la forme ? Mélangeant au passage la sphère privée à la sphère publique, usant de stéréotypes, manichéismes et autres dérives. 

    La meilleure preuve nous est offerte par Sarko, "président des riches(Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon). On a tous pu constater l’échec de ses promesses faites au peuple de France en 2007 et la réussite des cadeaux octroyés à sa caste. Sarko en VRP affichant la marchandise, débitant des boniments, servi par des journalistes TV qui marquent une déférence flagrante. Sarko pour la galerie, statufié au musée Grévin du pouvoir, qui abuse de l’outrecuidance de la personnalisation dudit pouvoir quand il n’est jamais que la marionnette de l'oligarchie.

    Voilà donc les électeurs embarqués dans un jeu dont ils ne mesurent pas toujours les vrais enjeux de la droite libérale puisqu’ils sont camouflés, habillés par de vertueux engagements. Gardons-nous de cette droite-là. La gauche a ses travers, ils feront l'objet d'un prochain petit papier.

    En conclusion, soyons vigilants, gaffe au jeu de dupes distillé par la Sarkozie. 

  • L'économie financière

    Le MAL, c'est la finance

    Selon Touraine, la finance a pris le pas et c'est scandaleux puisqu'elle obéit à des logiques qui écrasent l'homme.

    La financiarisation enrichit une minorité et fabrique en parallèle chômage, exclusion, précarité et insécurité. Je ne prêche pas mais ne vois pas d'autre explication à ces situations inacceptables dans un société moderne.

    L'économie financière est une horreur, notamment quand on sait que les ordres boursiers sont opérés par des ordinateurs sur le monde entier.

    Les écarts de salaire qui étaint de 1 à 20 il y a 20 ou 30 ans sont à présent de 1 à 500. D'où les Porche Cayenne et les CLIO Campus.

    Au sujet des retraites par exemple, on observe une progression vers la financiarisation, on quitte le système solidaire de mutualisation de l'après guerre pour installer un système d'individuation, de financiarisation de sa retraite de sa couverture maladie. Autrement dit ok pour les riches et autres Bobos, dans le baba pour les autres.

    Gauche / droite,  bonnet blanc / blanc bonnet ?

    La financiarisation avec un minimum de correction c'est la droite et la droite ultra-libérale, à la Thatcher, Madelin, etc., fait du profit sa règle d'or. Elle accorde à l'individu la suprématie sur le groupe, oublieuse de la protection sociale et la redistribution des richesses par l'impôt. Elle enrichit une minorité, appauvrit une majorité.

     

    C'est la droite qui détruit le service public, qui feint de gérer le budget de l'état comme un budget familial. 

    La gauche tend à réguler le pouvoir du financier par la mutualisation. Elle place l'homme au centre. En conséquence, au diable les déficits dans les domaines de la maladie, etc. !

    Hors sol

    Une minorité profite et les techno-prophètes sont bien loin de l'humain. Les politiques promettent sans tenir et s'augmentent, et il faut bien admettre qu'une certaine gauche, profère des incantations mais vit dans une bulle. 

     

  • La crise, j'ai quelque idée sur la question

    On marche sur la tête

    Des sociétés dans lesquelles un patron-artisan gagne beaucoup plus qu'un chercheur ou qu'un prof chargé de transmettre savoir et culture, où un ouvrier-maçon, maillon indispensable à la collectivité, gagne des clopinettes quand un agent immobilier gagne des fortunes, quand ce n'est pas celui qui fait mais celui qui gère qui s'enrichit, quand on fait fabriquer à bas coût ailleurs et qu'on ne donne pas ce boulot aux gens, tout dérape.

    Gestion d’entreprise

    Le maître-mot est le profit, on gère un pays comme une entreprise, comme si les hommes étaient des marchandises, du coup tout doit être rentable. Depuis quand une vie doit être rentabilisée !

    L'économie règne en maître

    Nous assistons à la faillite du système financier. L'argent va à l'argent avec des écarts de salaires considérables, comme jamais et ce sont encore les classes moyennes qui vont devoir se serrer la ceinture quand ceux-là même qui ont spéculé, bénéficié des niches fiscales, auront de quoi s'aérer aux Seychelles sans devoir louer leur maison..! 

    Pour un système de type Socialiste

    Ce n'est pas pour autant un plaidoyer pour le système communiste qui nous a fait croire au père Noel, feignant, pour ce qui est des dirigeants, d'ignorer l'avidité des hommes, surtout la leur... Surtout pas de système communiste !  Entre le collectivisme et un pays géré par 30 Fortunes qui distribuent les cartes, flattent leurs électeurs et n’ont nul besoin des autres puisqu’ils sont riches, il y a le Socialisme.

    Le Socialisme s’essaye à réguler l'économie de marché et à mutualiser les ressources par une participation équitable et en défendant l'ensemble des institutions publiques. Le modèle de création de la Sécurité Sociale à la libération est un fleuron de cette philosophie politique. Une avancée sociale en grande voie d'être dénaturée par la logique néo-libérale.

    Le Socialisme est une manière harmonieuse et plus juste de vivre ensemble, utile, voire nécessaire à une majorité des gens de condition modeste. Sans illusion, l’homme étant ce qu’il est. Loin des rêves qu’on devra rechercher ailleurs, du côté des arts par exemple.

    Note d'espoir

    " Les peuples somnolaient, mais le destin prit soin qu'ils ne s'endormissent pas. "

     

    socialisme,profit