Sur le thème de "On savait depuis guy Debord que la société du spectacle était en marche"...
Les journalistes d’une grande radio nationale en sont de purs produits qui interprètent tous les matins une pièce dont l'argument s'écrit avec l'actualité. Le premier d’entre eux nous crie sa suffisance, avec une « véhémence de camelot ».
Il règne en insolent personnage dont nul n’ignore sa vie, ses diplômes, son excellence affichée. Secondé en cela par une consoeur effrontée qui bafouille et se trompe souvent.
La revue de presse est quant à elle déclamée « à tue-tête, dernière syllabe chutant d’un ton qui vous transforme un journal radiophonique en une vraie/fausse comédie musicale ».
Autant de dérives et d’incongruités dénoncées à juste titre par Jean-Claude Guillebaud. « Ma radio a comme un défaut ».