Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

radio

  • Ma radio a comme un défaut

    Sur le thème de "On savait depuis guy Debord que la société du spectacle était en marche"...

    Les journalistes d’une grande radio nationale en sont de purs produits qui interprètent tous les matins une pièce dont l'argument s'écrit avec l'actualité. Le premier d’entre eux nous crie sa suffisance, avec une « véhémence de camelot ».
    Il règne en insolent personnage dont nul n’ignore sa vie, ses diplômes, son excellence affichée. Secondé en cela par une consoeur effrontée qui bafouille et se trompe souvent.
    La revue de presse est quant à elle déclamée « à tue-tête, dernière syllabe chutant d’un ton qui vous transforme un journal radiophonique en une vraie/fausse comédie musicale ».
    Autant de dérives et d’incongruités dénoncées à juste titre par Jean-Claude Guillebaud. « Ma radio a comme un défaut ».

  • Ondes nationales

     La lente et régulière descente de la qualité des programmes de la radio d'état vers des abysses culturelles (à certaines heures) et la retraite forcée de certaines "pointures" m'insufflent le désir impérieux de libérer tous mes aspics, non sans rendre grâce aux meilleurs, tant qu’il en reste...

    france inter,radio


    Au premier rang de mes exaspérations, les émissions en plateau et leurs animateurs braillards, leur vulgarité, leur cynisme à deux balles, le SAV consternant des invités (grosso modo toujours les mêmes), la médiatisation en abîme comme fonds de commerce, les chroniques attendues, la flagornerie…

    Deuxième grief : n’en déplaise à d’aucuns, "la pensée unique" habille les tranches d’information. Trop souvent ma radio préférée nous abreuve d’infos qui n’en sont pas vraiment et passe sous silence les sujets dérangeants.

    Enfin, que penser de la bienveillance de certaines émissions et de quelques animateurs aux discordances bruyantes et aux discours suffisants… Comprenne qui pourra. Jean-Luc Hess, revenez-nous ! Invitez Bernard Stiegler et Serge Halimi, vous saurez, vous, en vrais professionnels respectueux des auditeurs et des invités, vous effacer et les laisser parler de "la société du spectacle" plus envahissante que jamais et des "Nouveaux chiens de garde".

    Grandiose, le "podcasting" terme barabare qui butait à mes oreilles depuis quelques jours, recouvre une réalité aux atouts formidables ! Si bien que j'écoute "Le Masque et la plume" à toute heure, en tout lieu, surtout sur mon vélo.