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ségolène royal

  • Show Royal

     

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    J'ai vu la belle dame brune s'engouffrer dans le domaine de Grammont suivie d'une houleuse horde de journalistes. Star sans doute, teint hâlé, mèche apprêtée, haut rose seyant et jupe blanche contrastant avec la tenue terne de ses hôtes et la façade en grès, elle en afficha quelques atouts. Oratrice, sans doute pas, elle n’arriva pas à la cheville du Maître tribun des lieux, lisant son texte, usant des ficelles de la rhétorique populiste commune à trop de bretteurs politiques. Des phrases ponctuées par des accents emphatiques à la cadence métronomique, saluées par des applaudissements mécaniques quelque peu fanatiques... Elle s’employa d’abord à décliner « fraternité » à toutes les sauces en mode majeur, donc insignifiant.

    Au-delà du fonds, de la répétition de convictions connues, d’attaques de circonstance, au-delà de quelques annonces venues en seconde partie du discours, « le siècle citoyen, la moralisation hypocrite du capitalisme version Sarkozy » et des primaires socialistes en vue, ce dont la presse se fait l'écho ce matin, je m’en tiens à la surface, au ressenti. Je n’ai pas entendu les intonations nasillardes qu’on lui prête souvent et j'ai trouvé Madame Royal moins arrogante qu'à l'accoutumée et plutôt sympathique. Se démarquant de sa prestation spectaculaire de la première fête de la fraternité, elle fit ce quelle était venue faire : un show attendu par un parterre de militants en l’absence de vedettes et de caciques de la politique, exception faite d’Hélène Mandroux, maire de Montpellier et de Jean-Louis Bianco. Et je regrette de n’avoir pu saluer Delphine Batho dont j’aime bien le travail photographique de son père John…