Au petit déj., j'écoute France Inter et le journaliste, Patrick Roger m'apparaît, plus que jamais, comme le porte-voix théâtral de la... voix unique.
Qu'on n'échappe pas à Sarkozy n'a rien d'étonnant, c'était déjà le cas "avant" l'avènement. Silence le monde, écoutez France Inter, La différence. Et dans le choix unique, et dans le poids des mots, la séduction de la voix…
Que penser de ces journalistes qui placent leur voix, de Drouelle (dont on sait qu'il cultive par ailleurs la scène) à Patrick Roger, Weill ? Ce sont de vrais comédiens, des parangons de la Société du spectacle.
Mais où sont les voix éraillées de leurs illustres prédéceseurs (Werter, Caloni, Paoli père, Arnaud, Jean-Luc Hess...) comme dans "Good night and good luck" ? Ceux-là en aucun cas ne faisaient du théâtre ! Chez les premiers, l’effet oratoire suscite la méfiance, le doute de « porte-jolie-voix » aux ordres. Chez les seconds, la patine était garante de franchise et d’indépendance.
A bon entendeur salut !
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