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sarkozy - Page 2

  • Le Grand Maelström politico-médiatique

    En ce printemps clément de l'an 2007, la France appela aux urnes ses citoyens pour lui donner un nouvel Être Suprême.

    Le premier tour désigna Ségolène et Nicolas. François, médaillé d'argent, en fut contrit. Cependant, naturellement à l'aise dans l'entre-deux, il se prit à jouer les trouble-fêtes...

    Dans un quasi-huis-clos, un débat opposa donc Ségolène, plutôt infatuée, convenons-en, à François, plutôt chaleureux, de l'ex-bande à Léo. Que sont ses amis devenus, Léo, Longuet et Madelin, je crois le vent les a ôtés...

    Ils tinrent des propos fermes, courtois, dignes. Dont acte. Chacun des auditeurs avait apprécié de sa lucarne.

    Chez cette femme du Poitou, François appréciait l'essentiel, ça faisait des conciliabules chez les Sarkottes en courroux... Nicolas, maire des pauvres de Neuilly, éructa à leur endroit quelque médisance "Les 2 bavassent dans les salons d'un hôtel de luxe" et autre incongruité "Moi, je suis près des travailleurs..."

    Nicolas et ses clans n'avaient-ils pas la main sur des médias qui excellaient dans l'art de passer la politique à la moulinette de la communication... Le Grand Maelström politico-médiatique.

    Cf.
    "La Société du Spectacle" de Guy Debord


    "La télécratie contre la démocratie" de Bernard Stiegler

  • A bon entendeur salut !

    Au petit déj., j'écoute France Inter et le journaliste, Patrick Roger m'apparaît, plus que jamais, comme le porte-voix théâtral de la... voix unique.

    Qu'on n'échappe pas à Sarkozy n'a rien d'étonnant, c'était déjà le cas "avant" l'avènement. Silence le monde, écoutez France Inter, La différence. Et dans le choix unique, et dans le poids des mots, la séduction de la voix…

    Que penser de ces journalistes qui placent leur voix, de Drouelle (dont on sait qu'il cultive par ailleurs la scène) à Patrick Roger, Weill ? Ce sont de vrais comédiens, des parangons de la Société du spectacle.

    Mais où sont les voix éraillées de leurs illustres prédéceseurs (Werter, Caloni, Paoli père, Arnaud, Jean-Luc Hess...) comme dans "Good night and good luck" ? Ceux-là en aucun cas ne faisaient du théâtre ! Chez les premiers, l’effet oratoire suscite la méfiance, le doute de « porte-jolie-voix » aux ordres. Chez les seconds, la patine était garante de franchise et d’indépendance.

    A bon entendeur salut !