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BLOGUY - Page 2

  • Rocío Molina / Nouvelle création " Caida del cielo " / Festival Flamenco / Théâtre de Nîmes - Jeudi 12 et vendredi 13 janvier

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      D'entrée, le ton est donné par un tonitruant rock : le spectacle de Rocío Molina, libéré des contraintes, sera très contemporain ou ne sera pas. Après la musique et le bruit... le silence. Roció se roule en boule, s’étale interminablement au sol comme pour exprimer l'origine de son monde, dans la blancheur immaculée de sa robe flamenca. Un tableau jusqu'à la rupture, qui laisse pressentir l'exact contraire, un récital convulsif. Son corps en équilibre célèbre sa féminité sauvage, primitive jusqu’à la nudité. Elle chute, va de bonds en saillies dans une suite de tableaux faits de sombra y sol.

      Elle ose tout l'Esmeralda, nous projette dans des univers africains, des ambiances de cabaret, des transgressions en tout genre : danse du ventre, provoc. sexuelle, bacchanales, burlesque… Pour ramper encore, sa robe flamenca souillée trace le ruban rouge mythique. Avec une musique ad hoc, électrique, bruyante; puis le silence à nouveau. Souvent seule, elle retrouve parfois la guitare et le chant flamencos.

       Rocío, c’est le feu, c’est le chaos mêlés à la lumière, la virtuosité d’un Flamenco transgressif et splendide.

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  • La photo présidentielle manquée aux Rencontres d’Arles 2016


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    Fouille à l’entrée des Ateliers pour cause de visite présidentielle. Mon intention n’est pas de filer le Président, je n’aime pas jouer le paparazzi. 

    Je tombe par hasard sur le pavillon où se trouve François Hollande, aperçois Hubert Védrine, l’autre Président, celui des Rencontres et un cortège d’officiels regardant un spectacle de danse. Je sors et soudain, des portes du pavillon, telles celles d’un toril, surgit l'escorte effervescente, avec à sa tête François Hollande et Sam Stourdzé, directeur des Rencontres.
    Je me trouve dans l’arène malgré moi. Au moment où je brandis mon Canon comme le torero agite sa muleta, un gardian me projette à deux mètres. Qu’importe. Durant le vol plané je fais une passe de cape de matador-photographe, à la volée bien sûr, et réalise la vraie photo ratée : floue, surexposée, minable. Le boîtier devenu étoffe
    de serge rouge frôle un Sam Stourdzé filiforme, déformé par le bougé, il me traverse le regard, agacé. Paradoxalement, les hautes lumières lui donnent un teint sombre et la bouteille d’eau qu’il tient dans la main est bien peu protocolaire. La même étoffe accroche un Hollande rond, souriant, élégant, costard sombre, solaire. Flou, noir mais solaire. 

    Le gardian métamorphosé en garde du corps s’excuse d’avoir été aussi brutal et deux minutes après, me permet de photographier le Président, si bien coiffé, qui prend congé, visiblement ravi de sa visite.

    Le Canon redevenu boîtier, capte une scène nette, contrastée, dynamique, brouillonne. Une photo dans la mêlée, prise au plus près des « huiles » : Hervé Schiavetti, maire d’Arles, aux anges, et le Préfet de Région un tantinet perplexe.

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    LES RENCONTRES d'ARLES / ART dans l'AIR 

     

     

  • FLAMENCO | Grenade | El duende a pie de calle

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