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  • Les Clergue d’Arles

     Les Clergue d’Arles

    Photographies de Lucien Clergue dans les collections du Musée Réattu

    5 juillet 2014  > 4 janvier 2015 photographie,arles,lucien clergue,rip

    Lucien Clergue, 4 juillet, Musée Réattu

    Le grand photographe arlésien

    Premier d’entre eux à intégrer l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France en 2007, Lucien Clergue a beaucoup fréquenté les artistes et photographié ses amis Cocteau et surtout Picasso en 1953. « Le Langage des sables » a nourri une thèse soutenue en présence de Roland Barthes, il a aussi photographié les gitans et Manitas de Plata, la corrida, les nus dont la série « Née de la vague » (1968) qui a contribué à sa célébrité.

    Le cofondateur des Rencontres Internationales de la Photographie et du premier département dédié à la photographie dans un musée en France

    En 1969, Lucien Clergue fonde les Rencontres Internationales de la Photographie avec l’écrivain Michel Tournier et le conservateur du Musée Réattu, Jean-Maurice Rouquette. C’est avec ce dernier qu’il eut l’idée en 1965 de créer une collection de photographies au Musée Réattu, à l’issue de son exposition de 1961 au Musée d’Art Moderne de New-York (MoMA). Aujourd’hui le fonds photographique est riche de 4500 clichés offerts par les plus grands noms de la photographie : Ansel Adams, Brassaï, Robert Doisneau, Izis, Man Ray, Robert Mapplethorpe...

    « Les Clergue d’Arles » au Musée Réattu, en hommage à ses 80 ans et 60 ans de carrière

    La photographie doit beaucoup à Lucien Clergue, la ville d’Arles lui doit plus encore qui produit l’exposition dont Pascale Picard, directrice du Musée Réattu, est le commissaire. « Les Clergue d’Arles » présente le parcours artistique de l’artiste en 158 œuvres dont 7 tirages originels qui valent aujourd’hui près d’1 million d’Euros. Elle regroupe notamment « Les images de la mer »,  « Le langage des sables » : l’exposition du MoMA…

    « Les hommes et les femmes de Lucien Clergue » à l’Atelier de Chaudronnerie

    Jean-François Hébel, le directeur des RIP, pour son dernier festival a convoqué ses amis, Lucien en est d’évidence. « Le photographe se raconte au travers de rencontres déterminantes (…)  dans une exposition mise en scène de façon radicale, où son récit accompagne une sélection stricte de son œuvre. »

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    Musée Réattu / 5 juillet 2014  > 4 janvier 2015 10 rue du Gd Prieuré Arles
/ Entrée libre / Tél : 04 90 49 37 58

    RIP 7 Juillet > 21 septembre

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      Nu de la mer 320, 1958, épreuve argentique, don au musée en 194675

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    Née de la vague, 1968, héliogravure, don au musée en 1975

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  • ARLES IN BLACK

    ARLES IN BLACK

    Du 1er juillet au 22 septembre 2013

    Le choix du NOIR et BLANC

    Les Rencontres Internationales de la Photographie (RIP) ont choisi de consacrer l’édition 2013 au Noir et Blanc. Quelle est sa place aujourd’hui après avoir disparu presque totalement après 2000 ?

    S’il ne faut retenir que quelques photographes, mon choix forcément subjectif et arbitraire, porte sur trois français, une fois n’est pas coutume, et un Chilien.

    Antoine Gonin

    Avec « Empreinte », le photographe tire un parti plastique d’exception d’un inventaire documentaire géographique. Il découpe en tranches le monde, le plus souvent la France mais aussi l’Aragon en Espagne, pour en extraire des textures révélatrices de formes qui livrent des compositions abstraites, graphiques, poétiques. Ses immenses tirages en noir et blanc sont des paysages vus le plus souvent du ciel ou en plongée depuis la terre, comme la photo du bassin de « notre » bassin de Thau. Un choc esthétique qui rappelle les photos aériennes des années 70/80 de William Garnet, Georg Gester, Robert Bucknam et met à distance l’académicien Arthus Bertrand.

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    Sergio Larrain

    La rétrospective du photographe Chilien le sort d’un relatif anonymat. Sergio Larrain avait un œil vif, « libéré des conventions » et même s’il n’arrive pas à la hauteur de Cartier-Bresson qu’il vénérait, son approche sociale et poétique laisse une belle œuvre.

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    Gilbert Garcin

    Son travail est jubilatoire, intelligent. C'est à la retraite qu'il a débuté la photographie, à l’âge où bien de ses collègues Marseillais jouent à la pétanque. Il fait des photomontages d’une simplicité désarmante, se mettant en scène, avec un humour constant sous les traits d'un double de M. Hulot de Tati, pour décliner des « petites philosophies ».

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    Connaître ses limites

    Vincent Fillon

    Il est l’un des lauréats du concours SFR. Il photographie des lieux en désuétude et propose par simple manipulation - une surimpression qu’on oublie tant le résultat est épatant - une autre image, élégante, à haute valeur artistique dans son grand format carré.

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    Transition/Afrique du Sud

    Arles In Black ce sont aussi Lartigue, Guy Bourdin, etc. Et le collectif de douze photographes Sud-Africains et Français (dont un Belge et quel belge : Harry Gruyaert ! ). La Mission a ramené d'Afrique du Sud « Transition, paysages d’une société », un travail documentaire, une approche sociale au travers des problème de la terre liés à l’histoire raciale de l’Apartheid.

    2013 : un bon cru

    Si l’édition 2013 est un bon cru, je pointe cependant une baisse de forme des soirées et surtout des tarifs excessifs : 8 € l’entrée pour une seule expo. A noter que VISA pour l’Image de Perpignan et l'excellent Images Singulières de Sète proposent la gratuité des entrées.

     

     

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    Arles - Place de la République - 3 juin 2013