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andalousie

  • Blancanieves

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    Blancanieves de Pablo Berger, film espagnol tout juste sorti en Espagne, était au programme de l’impeccable CINEMED 2012 de Montpellier.

    Quel film! Le scénario, les acteurs sont magnifiques et les références et hommages au cinéma muet, Griffith, Murnau, excellents. D'entrée de jeu, le carton nous informe que la narration est singulière "Nunca antes te contaron el cuento así." La vie n’est pas un conte pour enfants… Le noir et blanc n'est là que pour mieux nous ancrer dans les années 20 avec le muet et le jeu marqué des acteurs. L'indispensable accompagnement musical est très présent et  le traitement de l'image, cadre et lumière, est actuel, sans effets spéciaux mais avec toute la palette de la grammaire cinématographique : plans, angles, mouvements traités avec une virtuosité maîtrisée, efficace, esthétique. Un feu d'artifice. Seu bémol, la dernière partie m'a paru un peu longue.

    Selon moi, j'en assume la subjectivité pro-hisapnique, Blancanieves est plus inventif encore, plus riche et plus subtil que l'autre film récent en noir et blanc "The Artist".

    Me encantó Blancanieves.                            Site / Bande Annonce

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     Blancanieves, Carmen (Macarena García)

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     La marâtre, Encarna (Maribel Verdú)  

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    Le père torero Antonio Villalta (Daniel Giménez Cacho)  

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     Blancanieves enfant, Carmencita (Sofía Oria)

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    La grand-mère de Blancanieves, Doña Concha (Ángela Molina

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    La troupe de nains, des mini-toreros.

     

     

  • Le chimiste de Séville / 25 août


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    Le chimiste de Séville

    Nouvelle / guy rieutort


    E

    lle inventait tous les jours, il subissait chaque instant. Le couple résidait dans un appartement plus taudis que palace, calle de los Boteros à Séville. Elle était artiste, lui chimiste. Chaque jour, de l’aube à 17 heures, elle peignait des quantités de toiles dans le capharnaüm de son atelier de lumières et d’odeurs d’huile de térébenthine, de pigments minéraux mêlées au moisi et au tabac froid, tout en écoutant des musiques du monde et Nina Hagen à plein volume. Le soir venu, elle arpentait les rues effervescentes et magiques de sa ville andalouse. De Séville, elle connaissait toutes les venelles, les arpentait chimères en tête. Dans le silence et le retrait de son labo aux volets clos, aussi net et rangé qu'un bloc opératoire qui sentait le remugle et les produits chimiques, lui travaillait sans cesse. Il faisait des expériences.

    (à suivre...)