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MédiaS - Page 4

  • Hees bien raisonnable ?

     

    Jean-Luc Hees bien raisonnable ?
    Le 3 juillet 2005, j'écrivais ceci :
    Comprenne qui pourra. Jean-Luc Hees, revenez-nous, ils ont viré Polac ! Invitez Bernard Stiegler, vous saurez, vous, en vrai professionnel respectueux des auditeurs et des invités, vous effacer et le laisser parler de « la société du spectacle ».(...) France Inter n’a que trop perdu de sa singularité. Si les programmes poursuivent cette dégradation, notre radio d’état participera pleinement du décervelage sordide et sournois ! L’éviction de l'esprit libre Polac en est le dernier signe. Que l’on touche à Mermet ! Me démangerait, alors, l'envie de franchir le Rubicon.

    5 ans plus tard, j'ajoute à regrets :
    Vous osez donc virer Guillon et Porte ! Me démange à présent l'envie de franchir le Rubicon.
    Jean-Luc Hees bien raisonnable ?

     

     

  • Show Royal

     

    Michel Ange ?.jpg

    J'ai vu la belle dame brune s'engouffrer dans le domaine de Grammont suivie d'une houleuse horde de journalistes. Star sans doute, teint hâlé, mèche apprêtée, haut rose seyant et jupe blanche contrastant avec la tenue terne de ses hôtes et la façade en grès, elle en afficha quelques atouts. Oratrice, sans doute pas, elle n’arriva pas à la cheville du Maître tribun des lieux, lisant son texte, usant des ficelles de la rhétorique populiste commune à trop de bretteurs politiques. Des phrases ponctuées par des accents emphatiques à la cadence métronomique, saluées par des applaudissements mécaniques quelque peu fanatiques... Elle s’employa d’abord à décliner « fraternité » à toutes les sauces en mode majeur, donc insignifiant.

    Au-delà du fonds, de la répétition de convictions connues, d’attaques de circonstance, au-delà de quelques annonces venues en seconde partie du discours, « le siècle citoyen, la moralisation hypocrite du capitalisme version Sarkozy » et des primaires socialistes en vue, ce dont la presse se fait l'écho ce matin, je m’en tiens à la surface, au ressenti. Je n’ai pas entendu les intonations nasillardes qu’on lui prête souvent et j'ai trouvé Madame Royal moins arrogante qu'à l'accoutumée et plutôt sympathique. Se démarquant de sa prestation spectaculaire de la première fête de la fraternité, elle fit ce quelle était venue faire : un show attendu par un parterre de militants en l’absence de vedettes et de caciques de la politique, exception faite d’Hélène Mandroux, maire de Montpellier et de Jean-Louis Bianco. Et je regrette de n’avoir pu saluer Delphine Batho dont j’aime bien le travail photographique de son père John…

     

  • Ma radio a comme un défaut

    Sur le thème de "On savait depuis guy Debord que la société du spectacle était en marche"...

    Les journalistes d’une grande radio nationale en sont de purs produits qui interprètent tous les matins une pièce dont l'argument s'écrit avec l'actualité. Le premier d’entre eux nous crie sa suffisance, avec une « véhémence de camelot ».
    Il règne en insolent personnage dont nul n’ignore sa vie, ses diplômes, son excellence affichée. Secondé en cela par une consoeur effrontée qui bafouille et se trompe souvent.
    La revue de presse est quant à elle déclamée « à tue-tête, dernière syllabe chutant d’un ton qui vous transforme un journal radiophonique en une vraie/fausse comédie musicale ».
    Autant de dérives et d’incongruités dénoncées à juste titre par Jean-Claude Guillebaud. « Ma radio a comme un défaut ».